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Born Into Brothels
Publié le 18 octobre 2018
Les enfants ont-ils tous les mêmes droits ?
Le Festival Cinéma du Sud propose le film « Born Into Brothels » de Zana Briski
Jeudi 21 novembre 2013 – 18h30 – Cinéma Utopia
« Born Into Brothels » est une plongée dans la zone rouge de Calcutta, véritable ville du sexe au sein de la mégapole indienne. Univers de maisons closes, d’alcool, de drogue, de vies marchandées. Mais pas seulement. Derrière les façades aux néons rouges, en haut d’escaliers étroits ou dans les arrière-cours, une vie intense, riche et complexe voit le jour. C’est cette pulsation qu’a ressentie Zana Briski, c’est le sujet du film qu’elle veut réaliser.
Zana Briski va donc s’installer dans le quartier pour photographier et filmer au plus près ces instants fugaces. Progressivement un univers s’impose à son regard, avant d’accaparer toute son attention : la vie des enfants du quartier. Pour la plupart « nés dans les bordels » – titre du film, ils ne connaissent de la société que les règles imposées par la particularité des lieux. Beaucoup d’interdits, peu de droits.
Soudain, le film s’impose à la réalisatrice. Elle décide de donner à ces enfants le droit à l’expression, et donc à la dignité. Elle leur fournit des appareils photos, des conseils de base et les voilà lancés dans le récit de leur vie. Cocasses, tendres, violentes, révoltantes ; les photos témoignent de l’émergence d’individualités qui prennent conscience de leur existence et de leur singularité. Aux côtés de Zana Briski, nous sentons bien que l’histoire ne pourra pas se terminer en simple projet artistique, aussi réussi soit-il. Des lignes ont été franchies, la vie ne sera plus pareille.
Les enfants ont-ils tous les mêmes droits ? OUI ! C’est en tout cas ce que clame la réalisatrice. Face aux absurdités administratives, au déterminisme social, elle se dresse et revendique une égalité des chances. Portée par des enfants qui entrevoient qu’une autre vie est possible, qu’il n’y a de fatalité que là où il y a inaction, elle n’aura de répit que lorsqu’ils accéderont à l’éducation, aux loisirs, à la santé, aux voyages… Y parviendra-t-elle ? La suite à l’écran.
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Les enfants ont-ils tous les mêmes droits ?
Le Festival Cinéma du Sud propose le film « Born Into Brothels » de Zana Briski
Jeudi 21 novembre 2013 – 18h30 – Cinéma Utopia
« Born Into Brothels » est une plongée dans la zone rouge de Calcutta, véritable ville du sexe au sein de la mégapole indienne. Univers de maisons closes, d’alcool, de drogue, de vies marchandées. Mais pas seulement. Derrière les façades aux néons rouges, en haut d’escaliers étroits ou dans les arrière-cours, une vie intense, riche et complexe voit le jour. C’est cette pulsation qu’a ressentie Zana Briski, c’est le sujet du film qu’elle veut réaliser.
Zana Briski va donc s’installer dans le quartier pour photographier et filmer au plus près ces instants fugaces. Progressivement un univers s’impose à son regard, avant d’accaparer toute son attention : la vie des enfants du quartier. Pour la plupart « nés dans les bordels » – titre du film, ils ne connaissent de la société que les règles imposées par la particularité des lieux. Beaucoup d’interdits, peu de droits.
Soudain, le film s’impose à la réalisatrice. Elle décide de donner à ces enfants le droit à l’expression, et donc à la dignité. Elle leur fournit des appareils photos, des conseils de base et les voilà lancés dans le récit de leur vie. Cocasses, tendres, violentes, révoltantes ; les photos témoignent de l’émergence d’individualités qui prennent conscience de leur existence et de leur singularité. Aux côtés de Zana Briski, nous sentons bien que l’histoire ne pourra pas se terminer en simple projet artistique, aussi réussi soit-il. Des lignes ont été franchies, la vie ne sera plus pareille.
Les enfants ont-ils tous les mêmes droits ? OUI ! C’est en tout cas ce que clame la réalisatrice. Face aux absurdités administratives, au déterminisme social, elle se dresse et revendique une égalité des chances. Portée par des enfants qui entrevoient qu’une autre vie est possible, qu’il n’y a de fatalité que là où il y a inaction, elle n’aura de répit que lorsqu’ils accéderont à l’éducation, aux loisirs, à la santé, aux voyages… Y parviendra-t-elle ? La suite à l’écran.