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Projet de Renforcement de la Protection des Enfants victimes et à Risques d’Exploitation Sexuelle (REPERES)

En Afrique de l’Ouest, la problématique de l’exploitation sexuelle des enfants ne bénéficie pas de la même attention que dans d’autres environnements. Face aux contraintes budgétaires, elle n’est pas une vulnérabilité prise en compte de façon spécifique par les Etats de la sous-région, ou alors dans des plans d’action sous-financés. L’enjeu est de s’assurer que cette atteinte aux droits fondamentaux des enfants soit prise en compte par les systèmes de protection et intégrée dans les initiatives les concernant.

La fiche récapitulative de ce projet peut être téléchargée sur ce lien

 

 

Localisation

Burkina Faso: principalement à Ouagadougou

Côte d’Ivoire: la portée géographique de l’étude doit encore être précisée

Mali: principalement à Bamako

Niger: principalement à Niamey

Togo: principalement à Lomé

Bénin: principalement à Cotonou

 

Durée

2015 – 2017 (36 mois)

 

Budget

BUDGET TOTAL: 458 969 €

Part MAE: 217 343 €

Part ECPAT: 81 950 €

Autre bailleur: 159 676 €

 

Contexte

En dépit des mesures de prévention et protection mises en place depuis les 20 dernières années, les études montrent que l’Exploitation Sexuelle des Enfants à des fins Commerciales demeure un problème grave et croissant dans toutes les régions, y compris en Afrique de l’Ouest. Ses manifestations évoluent au gré des changements dans les législations et les environnements sociaux et se nourrissent des autres formes d’exploitation rendant son éradication complexe..

 

Problématique

La prise en compte de la problématique par les systèmes de protection et son intégration dans les initiatives la concernant ne se feront que si les responsables de la sous-région se mobilisent pour cette cause. Ce qui suppose un travail de formation, pour qu’ils comprennent, adhérent et mettent en œuvre la protection des enfants.

Pour y parvenir, il faudra renforcer la capacité de nos partenaires à communiquer et à convaincre, ce qui se fera en misant sur les apprentissages croisés et les apprentissages par l’action.

 

Objectifs du projet

L’objectif est de réaliser le droit des enfants de vivre à l’abri de toute forme d’exploitation sexuelle en Afrique de l’Ouest. Plus particulièrement, il vise à permettre une meilleure intégration de la problématique de l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales dans les systèmes de protection de l’enfance en Afrique de l’Ouest.

 

Activités du projet

Résultat 1: Les capacités des acteurs impliqués dans les systèmes de protection de l’enfance au Burkina Faso sont renforcées sur la thématique ESEC

  • Activités de mise en réseau des acteurs de plaidoyer afin d’augmenter la visibilité du phénomène de l’exploitation sexuelle des enfants au Burkina Faso
  • Élaboration d’outils de plaidoyer pour les décideurs, les victimes et les communautés
  • Formation des magistrats sur la loi 2014 portant sur la vente, la prostitution et la pornographie impliquant des enfants
  • Formation des professionnels de l’enfance sur l’exploitation sexuelle des enfants

Résultat 2: L’expertise et les capacités de plaidoyer du réseau ECPAT en Afrique de l’Ouest sont renforcées

  • Elaboration d’une revue de bonnes pratiques sur les initiatives de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne et organisation d’un atelier d’experts sur la question
  • Renforcement de l’expertise des acteurs de prise en charge au Burkina Faso, Niger et Mali sur la gestion des AGR et la thérapie familiale
  • Organisation de trois ateliers sous régionaux sur les stratégies de plaidoyer
  • Appui à la réalisation de rapports sur la mise en oeuvre des actions de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales dans trois pays
  • Réalisation d’une étude sur la situation de l’exploitation sexuelle des enfants en Côte d’Ivoire
  • Production de documents de capitalisation

 

Bénéficiaires

Les bénéficiaires directs sont:

  • 30 magistrats formés sur les lois et 120 autres professionnels légaux ou para-légaux (magistrats, professeurs de droits, fonctionnaires du Ministère de la Justice, assistantes sociales…) informés sur les lois.
  • 800 acteurs de la chaine de protection (aide à l’enfance et police) formés à l’ESEC
  • 30 personnes en charge de la prévention et de l’insertion des victimes renforcées (issues d’au minimum 12 associations locales)
  • Au minimum 8 organisations de la sous-région assurant un leadership sur l’ESEC renforcées

 

Partenaires

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